NÉVRALGIE PUDENDALE

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NÉVRALGIE PUDENDALE

EN FONCTION DE LA SPÉCIALITÉ MÉDICALE, LES SYMPTÔMES DE LA NÉVRALGIE PUDENDALE ONT DES NOMS DIFFÉRENTS.

Comme nous allons le démontrer ci-dessous, nous avons pu constater que les symptômes de la plupart des patients chez qui l’on avait diagnostiqué une névralgie pudendale pouvaient être plus précisément caractérisés comme des symptômes du dysfonctionnement du plancher pelvien.

SYMPTÔMES DE LA NÉVRALGIE PUDENDALE

(La plupart de nos patients présentent au moins deux symptômes ou plus)


  • Il est fréquent de ressentir un inconfort croissant dans les heures ou jours suivant une relation sexuelle.
  • L’acte sexuel est douloureux pendant ou après.
  • La douleur se situe à l’extérieur du vagin, dedans ou aux deux emplacements.
  • Un examen pelvien avec palpation des points de déclenchement peut recréer les symptômes douloureux ressentis pendant l’acte sexuel.
  • Voici notre explication de ces symptômes, chez les hommes et les femmes:
    • L’orgasme peut provoquer de fortes contractions des muscles du plancher pelvien, de la prostate et de la vésicule séminale, pendant une durée d’une ou deux secondes
    • L’excitation du système nerveux central augmente de façon importante pendant l’acte sexuel
    • Le spasme de plaisir de l’orgasme sous forme d’une vague de contractions croissantes contracte les muscles encore plus fortement
    • Cette tension contraction supplémentaire, bien que temporaire, contracte une zone qui est déjà très contractée qui ne sait pas bien se relâcher et cela projette le patient au-delà du seuil symptomatique
    • Lorsque nos patients ont appris à relâcher les muscles à l’intérieur du plancher pelvien, ils peuvent généralement ressentir cette contraction musculaire accrue
    • Après un certain temps (de quelques heures à quelques jours), les muscles pelviens se détendent et reviennent à leur niveau de base, leur état de contraction par défaut (un niveau suffisamment tendu pour générer un certain degré de douleur ou d’inconfort chez les patients atteints du syndrome de la douleur pelvienne)
    • C’est pourquoi nous ne recommandons pas aux personnes souffrant de ce symptôme d’augmenter leur activité sexuelle (comme cela a souvent été suggéré par les médecins aux patients que nous avons vus)

  • La nycturie est un problème majeur car elle perturbe fortement le sommeil et les patients qui en souffrent sont épuisés en permanence.
  • Cet épuisement a tendance à alimenter le cycle de tension, douleur, contraction de protection et anxiété.

  • Chez les hommes, il est important de déterminer médicalement si un débit urinaire réduit provient d’une dilatation de la prostate ou d’un autre problème
  • Certaines personnes souffrant de douleur pelvienne musculaire doivent attendre pour commencer à uriner
  • Un débit urinaire déduit peut conduire à une altération de l’estime de soi et à de l’hypocondrie particulièrement chez les jeunes hommes
  • Lorsque le syndrome de la douleur pelvienne s’exprime par des symptômes urinaires, le débit urinaire peut s’améliorer après rééducation

  • Le périnée est l’un des sites les plus fréquentss de localisation de la douleur pelvienne, c’est au plus intime de soi et cela peut être douloureux 24h/24h: c’est donc une douleur qui peut être très éprouvante.
  • La plupart des muscles du plancher pelvien sont rattachés au périnée: c’est donc un lieu important de projection de la douleur (i.e. une douleur qui s’exprime ailleurs que son site d’origine).
  • Le périnée est souvent l’origine de douleurs ressenties en faisant du vélo, douleurs qui peuvent être amplifiées par la position assise ou debout.
  • Les douleurs dans le périnée et le sphincter sont souvent décrites comme la sensation “d’être assis sur une balle de golf”.
  • Dans une étude menée à Stanford en 2009 et publiée dans le Journal of Urology, nous avons évalué que 79% des sujets de l’étude se plaignaient de douleurs dans le périnée. Nous avons recensé les principaux muscles abdominaux et pelviens qui projettent tous la douleur vers le périnée: le muscle droit de l’abdomen, le muscle grand adducteur et les muscles coccygiens.

  • Rester en position assise est l’une des plus grandes souffrances et des plus grandes peurs des personnes atteintes de douleur pelvienne et rend tous les éléments d’une vie normale douloureux:
  • Il leur faut souvent demander un coussin au restaurant car la position assise est trop inconfortable.
  • Cette douleur peut être si vive qu’elle peut rendre insupportable un moment de sociabilité avec la famille ou les amis
  • Il est pénible et douloureux de prendre l’avion ou de faire un voyage en voiture sur une longue distance
  • Certaines personnes sont même obligées de faire reconnaître leur handicap car elles sont incapables de travailler assises à un bureau
  • La position assise peut déclencher ou exacerber les symptômes/la douleur/l’inconfort et peut s’avérer douloureuse à l’avant du bassin ou à l’arrière ou les deux.
  • Cette douleur peut être modérée le matin mais augmenter au fil de la journée lorsque la position assise se prolonge, et durer jusqu’à la nuit.

  • La douleur génitale est généralement projetée à partir du releveur antérieur de l’anus et c’est l’un des symptômes les plus faciles à résoudre
  • Chez les hommes la douleur à l’extrémité du pénis est assez courante.
  • Toujours chez les hommes, il y a souvent une rougeur à l’extrémité du pénis, accompagnée par une irritation ce qui rend les frottements des sous-vêtements désagréables
  • Chez les femmes, la douleur dans le vagin, sur un côté ou un autre est fréquente
  • Encore chez les femmes, la douleur pelvienne est parfois accompagnée d’une douleur vulvaire

  • La douleur suspubienne (au-dessus du pubis) est assez courante, notamment chez les patients souffrant de fréquence ou urgence ou hésitation urinaires ou tout autre symptôme antérieur.
  • Parfois, une pression à cet endroit peut projeter la douleur vers la zone anorectale (anus et rectum) ou bien vers la vessie. La douleur peut s’exprimer sur un côté ou sur l’autre ou au milieu.

  • La douleur au niveau du coccyx est fréquente.
  • Cette douleur provient généralement du plancher pelvien ou des muscles rattachés au coccyx et non du coccyx lui-même.
  • De nombreux patients que nous avons rencontrés et à qui ont avait retiré le coccyx n’en ont retiré aucun soulagement.
  • Cette douleur coccygienne est souvent liée à la douleur post-défécation.

  • La douleur au bas du dos est courant et déconcerte souvent patients et médecins car elle provient en fait des muscles du plancher pelvien et non du bas du dos lui-même. La douleur peut se situer sur un côté ou sur un autre ou bien passer d’un côté à l’autre.

  • La douleur à l’aine est souvent prise pour une hernie. Nous avons vu des patients dont la hernie avait été retirée sans que cela ne résolve leurs symptômes.

  • Relief after a bowel movement occurs when the tight pelvic muscles relax
  • Discomfort after a bowel movement can be particularly disconcerting if it triggers symptoms more strongly for the rest of the day
  • Little is written about this symptom when it occurs in the absence of hemorrhoids or anal fissures, but in our experience it is common
  • The mechanism of defecation typically involves the filling up of the rectum with stool, which then sends a signal for the internal anal sphincter and puborectalis muscle to relax and triggers the experience of urgency to have a bowel movement
  • Once the stool passes through the relaxed anal sphincter and out of the body, the internal anal sphincter reflexively closes
  • When someone has pelvic pain and exacerbation of symptoms after a bowel movement, we propose that the internal anal sphincter tends to ‘over close’
  • That is, it tightens up more than it was tight before the bowel movement and sometimes appears to go into a kind of painful spasm
  • Post bowel movement pain appears to occur less frequently when someone is relaxed and not hurried, and whatever contributes to a more relaxed state during a visit to the bathroom may reduce this symptom
  • Resolving post bowel movement pain in our patients tends to occur as their entire chronic pelvic muscle tension releases

  • It is not uncommon for pain or sensation to appear in one part of the pelvis or abdomen and then the next day it is elsewhere

  • Reduced interest in sex is common with pelvic pain
  • In muscle related pelvic pain, there is typically no pathology of the physical structures involved in sexually activity
  • Our view is that reduced libido is a mix of anxiety, reduced self-esteem and pelvic pain which all mitigate against sexual arousal and sexual interest, and resolution of pain and dysfunction of the pelvic muscles usually resolves reduced libido

  • La part la plus inquiétante de la douleur pelvienne est la tendance à envisager le pire en permanence.
  • C’est une obsession qui détourne les patients de leur vie et leur dépeint un futur insupportable.

  • La douleur pelvienne empêche les patients d’être pleinement investis dans leurs relations familiales et amicales: elle entraîne bien souvent un repli sur soi et une incapacité à profiter du moment présent.
  • La douleur pelvienne chronique impacte fortement les relations, notamment les relations de couple car elle entraine refus ou incapacité de sortir, de sociabiliser, de planifier des voyages, d’assumer les tâches parentales ou toute tâche habituelles de la vie en couple.

  • L’estime de soi diminue presque toujours lorsqu’on souffre de douleur pelvienne car les patients ont peur de se retrouver seulset de ne trouver personne pour partager leur vie de malade.

  • Les troubles du sommeil sont courants
  • De nombreux patients se réveillent angoissés, en se demandant si la douleur a disparu, déçus chaque matin que ce ne soit pas le cas.
  • Les patients se réveillent soit pour uriner soit en raison de la douleur et de l’angoisse
  • Nous avons publié un article sur l’augmentation brutale du taux de cortisol le matin chez nos patients atteints de douleur pelvienne. “Cortisol and Men with Chronic Prostatitis” American Urological Association Poster 2007

  • Le stress quotidien tout comme le stress ponctuel et exceptionnel augmentent généralement les symptômes.
  • When stress has triggered pelvic pain, it also tends to trigger the tension-anxiety-pain-protective guarding cycle that continues after the stress has gone

  • Plus que la douleur pelvienne, c’est l’impuissance et le désespoir qui l’accompagnent qui font souffrir les patients.
  • L’impuissance vient de l’incapacité du patient à stopper cette douleur épuisante et effrayante.
  • Le désespoir survient lorsque les patients souffrant de douleur pelvienne ne voient plus d’issue possible à leurs problèmes.

  • Pour beaucoup de patients il est déconcertant que les tests classiques de la médecine conventionnelle (tests sanguins, et d’urine, imagerie médicale et autres) soient incapables de détecter la moindre anomalie ou d’indiquer la moindre orientation thérapeutique.
  • Et les traitements classiques (antibiotiques, alpha-bloquants, anti-inflammatoires, analgésiques et autres interventions chirurgicales) échouent aussi généralement à résoudre les symptômes.

  • Il est fréquent de ressentir un inconfort croissant dans les heures ou jours suivant une relation sexuelle.
  • L’acte sexuel est douloureux pendant ou après.
  • La douleur se situe à l’extérieur du vagin, dedans ou aux deux emplacements.
  • Un examen pelvien avec palpation des points de déclenchement peut recréer les symptômes douloureux ressentis pendant l’acte sexuel.
  • Voici notre explication de ces symptômes, chez les hommes et les femmes:
    • L’orgasme peut provoquer de fortes contractions des muscles du plancher pelvien, de la prostate et de la vésicule séminale, pendant une durée d’une ou deux secondes
    • L’excitation du système nerveux central augmente de façon importante pendant l’acte sexuel
    • Le spasme de plaisir de l’orgasme sous forme d’une vague de contractions croissantes contracte les muscles encore plus fortement
    • Cette tension contraction supplémentaire, bien que temporaire, contracte une zone qui est déjà très contractée qui ne sait pas bien se relâcher et cela projette le patient au-delà du seuil symptomatique
    • Lorsque nos patients ont appris à relâcher les muscles à l’intérieur du plancher pelvien, ils peuvent généralement ressentir cette contraction musculaire accrue
    • Après un certain temps (de quelques heures à quelques jours), les muscles pelviens se détendent et reviennent à leur niveau de base, leur état de contraction par défaut (un niveau suffisamment tendu pour générer un certain degré de douleur ou d’inconfort chez les patients atteints du syndrome de la douleur pelvienne)
    • C’est pourquoi nous ne recommandons pas aux personnes souffrant de ce symptôme d’augmenter leur activité sexuelle (comme cela a souvent été suggéré par les médecins aux patients que nous avons vus)

CE QUI PEUT AIDER TEMPORAIREMENT:

  • L’eau chaude ou la chaleur peuvent soulager la douleur pendant un temps.
  • Chez certains patients, un temps froid peut agraver les symptômes.

  • Les médicaments de la famille des benzodiazépines peuvent souvent soulager les symptômes pendant quelques heures et sont utiles lorsqu’ils sont utilisés intelligemment.
  • Mais ils peuvent aussi déclencher une addiction et perdent de leur efficacité s’ils sont pris de façon trop régulière.
  • Ils provoquent aussi de la somnolence et ne doivent surtout pas être pris avant de conduire ou lorsque l’on a besoin de toute sa vigilance.

  • Les siestes et les vacances peuvent parfois contribuer à atténuer la douleur

LA NÉVRALGIE PUDENDALE EST UNE MALADIE RARE

La théorie de la névralgie pudendale prétend que l’origine des symptômes décrits ci-dessus a pour origine la compression du nerf pudendal. Comme en atteste la littérature scientifique, la névralgie pudendale est une maladie rare. Dans les médias grand public et sur les sites internet spécialisés aussi, même analyse : la névralgie pudendale est présentée comme un problème rare du nerf pudendal. Dans une étude de 2009 de la revue Obstetrical and Gynecological survey (Volume 64 – Issue 3 – pp 190-199, Pudendal Neuralgia, Fact or Fiction?), les auteurs concluent que « la névralgie pudendale est un événement rare. Les tests cliniques de neurophhysiologie ont une faible efficacité en termes de diagnostic. La NP (névralgie pudendale) est connue pour être un diagnostic par défaut et doit être considérée avec méfiance ». Les auteurs de l’article affirment aussi : « Il est possible de présenter tous les symptômes d’une compression du nerf pudendal (connue sous le nom de névralgie pudendale) selon les critères déterminés à Nantes en 2006, sans pour autant souffrir d’une réelle compression du nerf pudendal. » Et si l’on en croit l’Association européenne d’urologie : « On obtient rarement un soulagement des douleurs en effectuant une décompression du nerf dans le canal d’Alcock par opération chirurgicale.

Nous avons pu aussi constater dans notre cabinet que cette pathologie du nerf pudendal était rare. Pourtant, le diagnostic de névralgie pudendale est de plus en plus utilisé ces derniers temps pour étiqueter des symptômes qui selon nous sont, dans la plupart des cas, relatifs au dysfonctionnement du plancher pelvien. Vous trouverez ci-dessous l’exposé des symptômes du dysfonctionnement du plancher pelvien.

DIAGNOSTIC DU DYSFONCTIONNEMENT DU PLANCHER PELVIEN (DPP)

Dans la plupart des cas, le DPP est selon nous la conséquence de la contraction chronique des muscles pelviens qui est en quelque sorte l’expression inconsciente de l’anxiété au fil des années, tout comme quelqu’un qui grince des dents, sauf que la pression est dans le pelvis et nom dans la mâchoire. Au bout d’un moment, les muscles pelviens chroniquement contractés n’arrivent plus à se détendre normalement et les symptômes de douleur et de dysfonctionnement apparaissent. Cette contraction pelvienne chronique peut être confirmée par la palpation de ces muscles par un médecin ou un professionnel expérimenté. En effet, le DPP entraîne la formation de points de déclenchement dans ces muscles.

Nous avons décrit l’emplacement de ces points de déclenchement dans le pelvis dans notre étude publiée en 2009 dans le Journal of Urology que vous pouvez trouver dans la page RECHERCHE de ce site. Par ailleurs, dans la 6ème édition de notre livre Une migraine dans le pelvis, nous avons expliqué plus en détail et illustré ces points de déclenchement, ainsi que les zones où ils génèrent de la douleur. Les points de déclenchement sont l’expression d’un cycle de tension, anxiété douleur et contraction de protection qui s’autoalimente et qui s’autonomise lorsqu’il n’est pas traité.

Notre protocole est consacré à la formation de nos patients pour qu’ils puissent cibler et relâcher les points de déclenchement internes et externes et les zones musculaires contractées et qu’ils parviennent à diminuer de façon significative l’excitation nerveuse élevée associée au DPP. Nous avons observé au fur et à mesure des années qu’une vraie résolution des troubles et une réduction durable des symptômes découlent d’un traitement qui cible à la fois les aspects physique et nerveux de la maladie. Dans ce but, nous proposons depuis 10 ans aux patients concernés des stages de formation au Protocole Wise-Anderson lors de séjours d’immersion à Santa Rosa, Californie.

LES LIMITES DES TRAITEMENTS CONVENTIONNELS

Les traitements conventionnels (médicaments, test, blocage nerveux, chirurgie) ne sont généralement pas d’une grande aide et bien souvent, compliquent les symptômes. Des séances de kinésithérapie sont souvent prescrites et elles peuvent apporter un certain soulagement ; mais selon nous ce soulagement n’est que de courte durée si l’on essaie de soigner le DPP sans traiter et résoudre le niveau élevé de l’anxiété et l’excitation nerveuse sous-jacents et sans enseigner aux patients comment effectuer eux-mêmes leur kinésithérapie.

LA NÉVRALGIE PUDENDALE EST UN PROBLÈME À LA FOIS LOCAL ET GLOBAL

Lorsque les personnes atteintes de ces symptômes déconcertants et inquiétants se rendent chez le médecin c’est dans l’espoir de trouver un traitement qui leur apporte un soulagement de leur maladie. Toutefois, la médecine conventionnelle se trompe presque invariablement sur la névralgie pudendale. Les solutions qu’elle propose sont au mieux incomplètes et à court terme, et au pire, amplifient le problème (interventions chirurgicales ou certaines injections).

L’erreur fondamentale d’analyse des traitements classiques est de ne pas saisir que la névralgie pudendale est un problème à la fois local et général : général car le c’est le système nerveux général des patients qui est fréquemment excité et qui par conséquent contracte les muscles pelviens de façon chronique. Et local, car cette anxiété chronique et cette excitation nerveuse entrainent une douleur pelvienne et un dysfonctionnement des muscles pelviens. Sans traiter ces deux aspects, la névralgie pudendale persiste.

Notre stage de traitement de 6 jours, proposé tout au long de l’année, est consacré à la résolution des deux dimensions, locale et générale, de la névralgie pudendale en apprenant de façon approfondie à nos patients à appliquer la kinésithérapie interne et externe sur eux-mêmes (traitement local) et en pratiquant notre protocole de relaxation, la relaxation paradoxale prolongée qui vise à réduire l’excitation du système nerveux au quotidien.

LE PROTOCOLE WISE-ANDERSON

Stage d’immersion de 6 jours

Nous avons commencé à traiter les dysfonctionnements du plancher pelvien à l’université de Stanford en 1995 par le biais de visites classiques en cabinet. En 2003 nous avons réorganisé les modalités du traitement sous forme de stage de formation et de traitement de 6 jours à Santa Rosa (Californie). Ce stage est limité à 14 participants et est proposé tout au long de l’année. Son but est d’enseigner aux patients le Protocole Wise-Anderson, un traitement qui permet de rééduquer les muscles pelviens contractés de façon chronique et de réduire l’anxiété au quotidien. Ce protocole est appliqué tous les jours, à la maison par les patients à qui nous avons enseigné comment se soigner eux-mêmes et il en a aidé beaucoup à retrouver une vie normale. Le but de cet auto-traitement est d’aider les patients à ne plus avoir besoin d’aide extérieure supplémentaire. Depuis 10 ans, nous avons publié des études qui démontrent les résultats de cet apprentissage de l’auto-traitement par les patients.

Pour plus d’informations, merci de vous rendre sur la page consacrée aux stages en cliquant ici.